Il nous faut peu de mots pour exprimer l’essentiel ; il nous faut tous les mots pour le rendre réel. (Éluard, Avenir de la poésie)
Nous sommes le dimanche 22 décembre 2024. Il est exactement 07 h 00 en France métropolitaine.
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On appelle fonction d’un mot (ou d’un groupe de mots) le rôle joué par celui-ci dans la phrase où il apparaît. Cette fonction se définit toujours par rapport à un autre mot (ou groupe de mots) de la phrase, souvent le verbe.
Rappelons que l’on distingue la fonction, ce que fait un mot (ou groupe de mots) dans la phrase de sa nature, ce qu’il est (voir cette page).
Le verbe (conjugué) n’a pas de fonction à proprement parler. Il est le noyau d’une proposition (et dans une phrase, il y aura autant de propositions que de verbes), l’élément principal de celui-ci, celui autour duquel sont placés tous les autres mots (ou groupes de mots), et celui par rapport auquel se défissent la plupart des autres fonctions.
Le verbe permet d’indiquer une action, un sentiment, un état, ce qui donne un sens à l’énoncé, et les autres mots précisent qui réalise cette action ou la subit, dans quelles circonstances, dans quel but, etc.
Pour identifier un verbe, il suffit de repérer les formes conjuguées aux modes personnels (indicatif, subjonctif, impératif, conditionnel), d’où l’importance de connaître ses conjugaisons.
Il peut exister des phrases sans verbe, appelées averbales ou nominales (parce que c’est souvent un nom qui permet d’y exprimer l’action).
Le sujet d’un verbe est l’entité (créature, chose, idée) qui accomplit l’action, éprouve le sentiment, se trouve dans l’état mentionné par le sens du verbe. C’est donc l’élément dont parle l’énoncé, le thème de celui-ci, à quelques exceptions près que nous verrons ci-dessous. C’est donc un élément nécessaire au sens d’une phrase.
Ce sujet est souvent un nom (la plupart du temps précédé d’un déterminant) ou un substitut de celui-ci, comme un pronom, un groupe nominal, voire un verbe (à l’infinitif) ou une proposition subordonnée.
Le sujet a aussi une fonction paradigmatique, puisqu’il donne au verbe qu’il régit sa personne, son nombre et parfois son genre. On dit que le verbe s’accorde avec son sujet.
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