Ὁ θάνατος οὐδὲν πρὸς ἡμᾶς· τὸ γὰρ διαλυθὲν ἀναισθητεῖ, τὸ δ’ ἀναισθητοῦν οὐδὲν πρὸς ἡμᾶς. (« La mort n’est rien pour nous, car ce qui a été dissous ne peut ressentir, et ce qui ne peut ressentir n’est rien pour nous. », Épicure, Maximes capitales)
Nous sommes le vendredi 26 avril 2024. Il est exactement 20 h 28 en France métropolitaine.
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(vers 440-vers 390 av. J.-C.)
Quelques éléments biographiques
Issu d’une famille aristocratique athénienne, il fut un orateur reconnu, mais plaida surtout pour sa propre cause. Il fut en effet incriminé dans des affaires célèbres (comme les mystères d’Éleusis), connut à plusieurs reprises la prison, l’exil, le retout en grâce. Il joua également un rôle politique dans les négociations entamées avec Sparte.
Son œuvre est donc constituée de discours, dont quelques uns nous sont parvenus, notamment ceux qui figurent ci-dessous.
Son œuvre
– Sur les Mystères (Περὶ τῶν μυστηρίων [Peri tôn mustêriôn] en grec) est un discours qui permet à son auteur de démontrer son innocence dans le scandale des Mystères d’Éleusis, où il avait été accusé une quinzaine d’années auparavant.
– Sur la paix (avec les Lacédémoniens) (Περι τῆς πρὸς Λακεδαιμονίους εἰρήνης [Peri tês pros Lakedaimoniôn eirênê] en grec) est un discours dans lequel Andocide propose (en vain) des dispositions concernant la paix avec Sparte, issues des négociations auxquelles il avait participé en tant que membre de l’ambassade athénienne.
Quelques auteurs grecs :
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