Ὁ θάνατος οὐδὲν πρὸς ἡμᾶς· τὸ γὰρ διαλυθὲν ἀναισθητεῖ, τὸ δ’ ἀναισθητοῦν οὐδὲν πρὸς ἡμᾶς. (« La mort n’est rien pour nous, car ce qui a été dissous ne peut ressentir, et ce qui ne peut ressentir n’est rien pour nous. », Épicure, Maximes capitales)
Nous sommes le jeudi 21 novembre 2024. Il est exactement 11 h 24 en France métropolitaine.
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(VIIIème siècle av. J.-C.)
Quelques éléments biographiques
Peu d’éléments connus à propos de ce poète si ce n’est ce qu’il affirme à son propre sujet dans ses œuvres. Il est parfois désigné comme le « poète d’Ascra », du nom de la ville de Béotie où sa famille, originaire de Cumes, s’était installée.
Son œuvre
– La Théogonie (Θεογονία [Theogonia] en grec) est une épopée relatant les premiers temps du monde depuis la formation de celui-ci à partir du Chaos initial jusqu’à l’ordre établi par Zeus en passant par les guerres de succession entre les différentes générations divines. Cela permet aussi de connaître les noms de nombreuses divinités, majeures ou mineures (par exemple, s’il ne donne le nom que de 41 Océanides sur les 3000, il propose une liste des 50 Néréides).
– Les Travaux et les Jours (Ἔργα καὶ Ἡμέραι [Erga kai Hêmerai] en grec) sont une œuvre plus personnelle qui propose néanmoins d’abord des récits mythologiques (Prométhée, puis l’Âge d’or et les quatre qui lui succédèrent). La deuxième moitié correspond davantage au titre et donne de nombreux conseils techniques aux paysans tout en faisant l’éloge du travail. Des allusions répétées à un procès qui l’opposa à son frère rappellent l’importance qu’il accorde à la justice.
Quelques auteurs grecs :
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