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Ordior arma, quibus caelo se gloria tollit

Aeneadum, patiturque ferox Oenotria jura.

Carthago. (« Je commence la guerre au cours de laquelle la gloire des Énéades fut portée aux nues et la fière Carthage soumise aux lois romaines. », Silius Italicus, La Guerre punique)

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Les auteurs latins : Lucain (Marcus Annaeus Lucanus en latin)

(39 - 65 apr. J.-C.)

Quelques éléments biographiques

Né à Cordoba (Cordoue) comme son oncle Sénèque, il subit comme lui les foudres du pouvoir en raison d’une implication dans la conspiration de Pison et fut, comme lui, contraint au suicide. Avant ce décès précoce (à 25 ans), il avait suivi un parcours classique (rhétorique et philosophie, à Rome puis Athènes), et manifesté, de retour à Rome, un certain talent qui avait plu à Néron. La faveur de l’empereur ne dura hélas qu’un temps.

Parmi les nombreuses œuvres (essentiellement poétiques) qui lui sont attribuées ne demeure qu’une épopée, inachevée au moment de sa mort, mais bien élaborée et lisible.

 

Son œuvre

La Pharsale (Pharsalia en latin), autrement appelée La Guerre civile (De Bello civili en latin), est une épopée en dix chants, relatant la lutte entre César et Pompée. Écrite en hexamètres dactyliques, elle tire son titre du nom de la bataille décisive remportée par César et décrite au chant VII, celle de Pharsale. Le poète, après des considérations générales sur les causes de cette guerre civile, relate le passage du Rubicon par César et son entrée en guerre, malgré les funestes présages qui l’accompagnent ; ceux-ci et les rêves prémonitoires, souvent terrifiants jouent d’ailleurs un grand rôle dans l’œuvre. Les combats en Italie, en Espagne, en Afrique menés par le rebelle, César, et l’homme du Sénat, Pompée, se succèdent dans une atmosphère délétère jusqu’en Thessalie où a lieu cette fameuse bataille où César se montre sanguinaire. Lucain montre un Pompée noble et stoïque au moment de sa mort, même s’il a souvent été incompétent précédemment. La fin de l’œuvre introduit Caton qui succède à Pompée et incarne la futice et Cléopâtre qui séduit César lequel représente la tyrannie et l’anéantissement des valeurs de Rome.

 

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Quelques auteurs latins :

 

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