
Alius quidam veterum poetarum, cujus nomen mihi nunc memoriae non est, Veritatem Temporis filiam esse dixit. (« Un autre poète ancien dont à cet instant ma mémoire a oublié le nom, affirma que la Vérité était la fille du Temps. », Aulu-Gelle, Nuits attiques)
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(86 - 35 av. J.-C.)
Quelques éléments biographiques
Natif d’Amitermum (en Sabine), il mena à Rome une carrière politique favorisée par César dont il partageait les idées, affrontant violemment Cicéron dans l’affaire Milon (s’attaquant même violemment à ceux-ci). César lui confia quelques missions militaires, mais il ne connut guère de succès. Après la mort de celui qu’il admirait, il se retira dans sa riche propriété du Pincius où il consacra la fin de sa vie à rédiger des écrits historiques.
Ses œuvres sont rédigées dans un style très littéraires, mais empreintes de nostalgie et parfois d’une certaine subjectivté, prenant le parti de César.
Son œuvre
– La Conjuration de Catilina (De Catilinae Conjuratione en latin) relate la tentative de coup d’état perpétrée par Catalina en 63 av. J.-C. (l’œuvre est parfois appelée La Guerre de Catilina (Bellum Catilinae). L’œuvre est structurée de façon complexe, comportant des considérations générales, des justifications personnelles, des portraits (parfois élogieux, comme celui de Cicéron !) des digressions, dénonçant la corruption de la cité. Néanmoins le récit rapporte avec minutie les différentes étapes du complot, détaillant le rôle de chacun des intervenants, et la cruauté des conjurés et leur acharnement à parvenir à leurs fins par des manœuvres sournoises et violentes (notamment contre Cicéron).
– La Guerre de Jugurtha (De Bello Jugurthino Libri en latin) rapporte des événements plus anciens, à savoir l’ensemble des combats entre la République romaine et un roi de Numidie, Jugurtha, de 111 à 105 av. J.-C. L’intérêt ne réside pas seulement dans le récit de la prise de pouvoir de Jugurtha ni dans la victoire des Romains contre leur ancien allié, mais plutôt dans la description des méthodes du prince numide pour se débarrasser de ses rivaux, se maintenir au pouvoir et, plus tard, harceler l’armée romaine (meurtres, ruses, corruption). Salluste propose également des considérations généales comme dans son œuvre précédente, des digressions (géographiques et ethniques) et une dénonciation de pratiques frauduleuses au sein du monde politique romain. Parmi les personnages enfin, figurent Marius et Sylla qui s’illustreront fort médiocrement dans la suite du Ier siècle av. J.-C.
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Quelques auteurs latins :